Tu L’As Cherché 11

Tu l’as cherché 11

- Doucement, mon ami.. Ma question ne constitue nullement une acceptation. Quelle hâte as-tu de passer à la conclusion ? Te rends-tu compte de la portée de ton fantasme? Nous sommes mariés, tu m’as offert ton corps et il m’appartient, de même le mien est-il à toi. A toi pour en user toi-même, non pour en disposer en faveur d’autres individus qui pourraient s’en servir. Comment peux-tu imaginer que tu pourrais me livrer à un autre.
- Mais, si c’était Martine, tu étais prête à sauter le pas, donc…
- Illusion, je m’amusais à te taquiner…Cette Martine, je l‘ai remarquée lors de nos fêtes colle un peu trop à toi,méfie-toi de cette sangsue. Mais Martine ou une autre , tu essuierais le même refus. Enfin ne te souviens-tu pas de notre première foi ?. Tu souhaitais faire l‘amour, je t’aimais, je voulais te faire plaisir. J’étais décidée, mais au moment de passer à l’acte, j’ai senti mon sang affluer sur mon visage, j’ai transpiré, j’ai été prise d’un tremblement nerveux, saisie d’une angoisse paralysante, j‘ai paniqué. Me montrer toute nue devant toi, telle que la nature m’avait faite, découvrir ma poitrine, dévoiler ma toison pubienne, te laisser regarder mon sexe avec tes yeux bouleversés de désir, me semblait impossible bien que tout en toi m’invitât à t’accorder cette faveur. J’étais amoureuse, tu étais ce que j’avais de plus cher; je voulais mais je ne pouvais pas me dévêtir, me découvrir. Souviens-toi.
- Oui, mais tout cela a changé ! Tu es habituellement nue avant moi désormais, tu m’aides même à quitter mes habits quand tu es pressée ! Ta pudeur exagérée de l’époque a disparu. Tu es tellement différente, transformée par notre vie commune.
- Me le reproches-tu ?
- Non, mais…
- Je suis ta femme, je n’ai plus rien à te cacher. Mais tu es privilégié et je ne vois pas comment je pourrais enlever mon soutien-gorge devant un autre homme, laisser tomber ma culotte devant un inconnu, exposer mon sexe en ouvrant les cuisses, être observée par lui comme un objet à faire crier de joie, à faire jouir jusqu’à l’orgasme.

Quoi, je ne serais plus qu’un trou à boucher, un corps à envahir, chauffer, malmener pour en tirer des soupirs et des gémissements, une sorte de poupée gonflée prêtée à tel ou tel copain ? Un objet à échanger contre rémunération ou contre un autre ni plus ni moins important, un machin de collection ou une pièce de musée à livrer à la curiosité publique. Non, cela n’est possible qu’avec toi, parce que je t’aime et parce que tu m’aimes. Tu parles de « notre » vie commune, moi je ne veux pas devenir une femme commune pour d’autres que toi.
- Ma chérie, il faudrait que tu abandonnes certaines vieilles lunes, des préjugés hérités du siècle dernier. Il est temps de te mettre au goût du jour, de te mettre à vivre comme le reste de la société. Bien sûr la vie de couple a ses charmes, la fidélité est un gage de durée, mais ouvre les yeux. Quand dans un couple on sait introduire des notions de tolérance, d’ouverture aux autres et de partage, on se sent plus épanoui, plus grand…N’oublie pas cette remarque pertinente: un jour l’ennui naquit de l’uniformité. On peut l’appliquer aux relations sexuelles.
- Attends, es-tu en train de m’annoncer que tu souhaites prendre une maîtresse avec ma bénédiction parce que ce serait bon pour l’épanouissement de notre couple ? Dévoile tes intentions réelles. Avoue que tu ne m’aimes plus.
- Comme tu déformes ma pensée. Tu me prêtes des intentions perverses. Bien sûr que je t’aime, que je n’aime que toi. Je regrette toutefois que tu confondes l’amour et des jeux sexuels innocents destinés à faire passer d’agréables moments en bonne compagnie sans l’amour entre mari et femme. Tu refuses de connaître ces pratiques agréables, simples et en vogue de nos jours; c’est bien dommage pour toi. Pardon de t’avoir offusquée, oublions cette conversation.
- Viens , mon bel époux, ta protestation d’amour, me ravit. Tu n’aimes que moi, cela mérite une récompense immédiate dans un lit où nous ne serons que deux, mais où je saurai accomplir pour toi des merveilles.

Et Alain dut subir une nouvelle fois les preuves d’amour méritées par sa mauvaise foi. Je lui vidai les bourses jusqu’à la dernière goutte, usant avec acharnement de ma bouche, de mes mains et de mon vagin. Quand à la fin je tirai sur son moignon de pénis, ses testicules asséchés résonnaient avec le bruit du choc de coques de noix vides. On lui téléphona le lendemain. Il jeta un regard désespéré vers mon bureau mais resta assis. Il sortit en soirée. Doris m’indiqua par s.m.s. qu’il était avec des copains dans un bar, en compagnie de quelques filles, dont Martine.
- Il est d’une sagesse exemplaire, m’informa-t-elle juste avant son retour tardif à la maison. Il avait bu, trop bu sans doute, se coucha bien vite. Voulait-il échapper à la traite quotidienne de sperme ? Croyait-il pouvoir tromper ma vigilance ? Je le laissai dormir, mais au réveil, je lui fis remarquer qu’après une si bonne nuit réparatrice il devait pouvoir de nouveau me témoigner son amour en me prenant. Et, comme il était partisan de jeux amoureux, je lui fournis une gamme de caresses et d’amusements sexuels suffisants pour m’assurer pendant quarante-huit heures de sa fidélité physique au moins.
Au bureau il se déclara fatigué, il confia à Doris le soin de répondre au téléphone. Il évitait les appels de Martine. Curieusement à partir de ce jour il s’absenta beaucoup plus rarement que par le passé et me confia une part plus importante de ses activités. Comptait-il me surcharger et ainsi calmer mon tempérament et mon comportement amoureux par la fatigue ? Je ne l’en aimais que plus à la maison; son sexe ne connaissait pas le repos, dusse-je en souffrir parfois. Je le manipulais, lui redonnais un aspect acceptable, le travaillais jusqu’à l’écoulement douloureux de ses maigres réserves. Sa gratitude exprimée cachait mal quelques sautes d’humeur que j’attribuais à sa déception d’être si peu apte à réjouir Martine ou à d’éventuels reproches de cette chienne en chaleur sur son smart phone.
Car tout n’est pas contrôlable en matière de communication. Un jour je mettrais mon nez dans ces messages.
Je n’eus pas à le faire. Ce samedi, alors que je lui avais accordé par pitié un répit le vendredi soir, Alain voulut me faire visiter un lieu particulier, un endroit que toute femme moderne doit connaître pour rester à la pointe du progrès et de l’évolution des mœurs. Je m’attendais à une surprise, son enthousiasme annonçait que je devrais découvrir la clé du bonheur humain sur terre. Ce fut effectivement une surprise. Dans une atmosphère feutrée nous sommes arrivés dans un bar. Hommes et femmes y discutaient calmement par petits groupes.
Aucun homme ne portait de cravate, toutes les femmes avaient revêtu une sorte d‘uniforme léger composé d‘un soutien-gorge , d‘une guêpière et d‘une culotte; ce qui frappait c‘était la diversité des couleurs. Je remarquais aussi des débordements de chair sur les côtés des seins, à hauteur de hanches ou de cuisses. Je pouvais me flatter d’offrir des lignes plus pures et lorsque Alain me pria d’adopter une tenue plus conforme je n’hésitai pas à me défaire du superflu pour me fondre dans l’ambiance. Dans l’œil de mon mari je lus sa fierté d’être accompagné d’une belle femme. J’avais, en face de la majeure partie des femmes l’avantage de la jeunesse. Peu étaient aussi jeunes ou fraîches que moi.
Au bar, les alcools coulaient à flot. Je choisis une coupe de champagne et observai mon entourage. Assurément on buvait pour s’étourdir, pour oublier le quotidien, pour se donner du courage avant de quitter la pièce en duos ou trios par une porte dans le fond. Les voix se faisaient plus nerveuses et plus fortes. La montée de tension était perceptible.
- Alain, qu’est-ce que cette assemblée de trentenaires ou de quadragénaires. Ces gens sont plus âgés que nous. Vois il y a quelques crânes dégarnis.
- Les plus jeunes, plus impatients, ont déjà cédé la place. Allons les rejoindre. Tu es vraiment belle ce soir. Tous les yeux sont tournés vers toi et je suis heureux de constater ton aisance dans ce milieu.
Tu as une remarquable capacité d’adaptation, tu m’éblouis et je suis certain que cette soirée sera non seulement instructive mais aussi très plaisante. Je t’aime.
La porte franchie, nous nous sommes trouvés, la main dans la main, dans une sorte de couloir plutôt sombre qui débouchait sur un passage lointain. Le bout mieux éclairé de ce tunnel attirait le regard. Il en venait des exclamations très variées. Alain me demanda d’examiner les parois de cette allée si mal éclairée. Je ressentis mon premier choc.
- Mais, qu’est-ce que je vois à droite ? Je n’ose y croire. On dirait…
- Tu ne fais pas erreur, ce sont effectivement les sexes d’hommes cachés derrière des panneaux et qui les exposent par ces orifices circulaires. Tu ne vois d’eux que cette partie de leur corps. Ca t’en bouche un coin. Mais attends-toi à mieux.
- Non, ce n’est pas vrai. A quoi bon ?
- Hi, hi, tu ne crois même pas ce que tu vois ! Eh ! Bien qu’attends-tu pour toucher ? Ne te gêne pas, personne ne te regarde. Prends ce loup et cache ton visage. Allez, courage, touche, choisis et prends en un entre tes doigts, c’est une occasion unique de toucher sans avoir honte, sans qu’on te soupçonne d’infidélité. Quel mal y aurait-il à effleurer ou à serrer la bite d’un homme inconnu mais qui attend une caresse. Tiens, même moi j’en empoigne un, incognito. Allez, caresse… Oui ma chérie. C’est bien. Que dis-tu de cette autre ? Je la lâche, prends.
-Ma main tremblante saisit, entoure le membre. Celui-ci sursaute, grossit aussitôt, emplit l’espace. Machinalement j’effectue à l’abri des regards un va et vient, je recommence, Alain me félicite et m’encourage encore :
- Bravo, mais sois gentille avec cet homme, donne un bisou à sa queue.
- Non, tu ne voudrais pas. Seigneur quel volume ! Tu crois que je peux ? C’est mal, mais j’en suis toute chose.
- N’est-ce pas facile, ici, l’ambiance et propice à ce jeu. Vas-y, fais lui plaisir, oublie le monde entier, donne du bonheur à cet inconnu, le ciel te le rendra.
Je dépose un rapide baiser sur le gland décalotté par le mouvement de ma main.
- Mieux que ça! Pourtant tu sais si bien me réchauffer et me sucer.. Gentille, ouvre tes mâchoires et accorde lui le merveilleux souvenir d’une fellation.
Les compliments, le champagne, une bouffée de désir renversent mes barrières. J’embouche, je pompe, ma langue tourne autour de la hampe de plus en plus longue, de plus en plus grosse. L’efficacité de mon oubli des conventions me trouble, j’accentue mon action, je veux savoir si je peux … hé, oui, il est possible de déclencher une éjaculation chez un inconnu dont on ne voit que ce bout de chair. J’en prends plein les amygdales, le jus déborde sur mon menton. Je tousse, je me retire. Alain m’offre un mouchoir et me félicite. Je ne me reconnais plus.
- Mais toi ?
- Regarde l’autre côté.
Je plisse les paupières. Je m’habitue à cette demi obscurité. Les orifices sur ma gauche sont plus grands. J’aperçois des sexes de femmes, des culs blancs qui dépassent. Pour me venger j’impose à mon mari d’embrasser les cinq vulves, et de conduire la dernière au plaisir par tous les moyens. Il fouille des doigts, langotte la chatte, chatouille l’anus apparent, tente une pénétration. Hélas il ne bande pas assez fermement pour réussir une pénétration.
- Mon pauvre, ce n’est pas juste. Tant pis, garde ta vigueur pour moi. Si on rentrait ?
- Quoi, déjà ? Tu n’as pratiquement rien vu.
- Pour aujourd’hui c’est assez. Je crois pouvoir imaginer à quoi sont dus les éclats de voix que nous entendons. Ici, on se mélange, les couples se font et se défont, tous sont disponibles pour tous ou toutes. Nous reviendrons quand tu seras capable d’enfiler une inconnue. N’insistons pas, je ne veux pas que tu sois publiquement humilié. Et puis j’ai le feu où tu sais, sois mon pompier.
-Justement les lances sont prêtes ici.
- Je préfère la tienne.
- Alors l’expérience t’a-t-elle plu ?
- C’est bizarre, je ne m’attendais pas à me laisser prendre au jeu. Bien entendu, les circonstance et l’anonymat obtenu grâce au loup m’ont libérée.
- Voilà qui promet pour un avenir proche.
- Tu as réveillé en moi un terrible appétit. Attends-toi au pire ce soir. Je n’aurai besoin d’aucun masque pour te dévorer la queue. Je tiens à comparer ton jus à celui de cet inconnu., en quantité et en qualité gustative. Tâche d'être le meilleur. Je mouille rien que d'y penser. Viens me défoncer.

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